REVUE : It Takes Two, un jeu coopératif qui divertit du début à la fin

Sommaire

1. Histoire
2. Gameplay et multijoueur
3. Visuel et Audio
4. Il en faut deux sur la génération actuelle de consoles
5. Conclusion

"Multijoueur" a été l'un des genres les plus joués (et regardés) au cours de la dernière année. En avril 2020, Counter-Strike: Global Offensive, le jeu de tir à la première personne qui est un incontournable de l'esport, a battu des records de joueurs simultanés. Parmi nous, plus compétitif et décontracté, a été l'un des jeux dont on a le plus parlé l'année dernière pour sa mise en œuvre multiplateforme et son gameplay intuitif.

Cependant, il a fallu des mois avant que nous ayons un jeu "amical", où la coopération et le divertissement étaient équilibrés entre les joueurs les plus expérimentés et les débutants. Heureusement, l'industrie du jeu a la bénédiction de l'esprit incroyablement créatif de Josef Fares, le même que Brothers: A Tale of Two Sons e Une sortie, pour la conception de l'ingénieux It Takes Two: un jeu multijoueur qui se réinvente à chaque niveau.

Sorti vendredi dernier (26) pour PC et génération passée/actuelle de PlayStation et Xbox, It Takes Two nécessite deux joueurs simultanés (local ou en ligne) pour contempler une belle histoire sur les relations. Le meilleur de tout ? Une seule personne doit payer pour le jeu. Avec l'aide d'un ami de longue date expérimenté - et tout aussi patient -, j'ai pu tester ce jeu et je vous raconte tout en détail dans cette revue.

Se souvenir de ça Toutes les images ci-dessous ont été prises par moi sur Xbox Series X, avec une copie du jeu fournie par EA.

Histoire

Un couple traverse une crise relationnelle lorsque les larmes magiques de leur fille leur font « posséder » des poupées faites à la main. A l'aide d'un livre (avec un accent latin caliente), la flamme de la passion a besoin d'être ravivée, et pour cela, vous devez vous lancer dans un voyage en miniature pour apprendre à vous comporter les uns avec les autres.

L'introduction de It Takes Two n'est pas censée être prise trop au sérieux, le soulagement comique de toute l'histoire étant le propre conseiller du livre, le Dr. Hachem. Au fil de 7 chapitres, les protagonistes Cody et May traversent différents environnements, le tout à proximité de leur propre résidence. Même avec l'humour au premier plan, le Dr. Hakim et les situations vécues par les parents de la petite fille peuvent faire réfléchir les joueurs.

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Sans donner de situations précises au cas où, cher lecteur, vous voudriez jouer à It Takes Two, je dis juste que les niveaux sont inoubliables. Il suffit de regarder les captures d'écran de cette revue pour essayer de trouver un récit très différent. Vous passez devant un jardin, un atelier, un club de musique électronique, un trou de taupe, un cirque et même un château.

It Takes Two est un jeu de Heures 12-14, avec un temps qui varie selon le style de jeu. En regardant toutes les cinématiques, mon temps de jeu (dans plusieurs appels Discord) a atteint 12 heures cumulées. Si vous et votre ami voulez trouver tous les mini-jeux et faire toutes les réalisations, nous parlons de 16 heures. Les joueurs occasionnels peuvent prendre du temps pour comprendre certains mécanismes s'ils ne sont pas familiers, ce qui prend plus de temps pour terminer le jeu.

Gameplay et multijoueur

Ayant joué à la fois à Brothers et à A Way Out, je pensais savoir à quoi m'attendre du jeu en termes de rythme et de gameplay. Mais je ne peux pas me tromper davantage : dans It Takes Two, vous et votre partenaire ne faites jamais la même chose en même temps – et vous ne répétez jamais la même mécanique à un autre niveau. Pour vous faciliter la tâche, quel que soit le personnage que vous choisissez, vous pourrez voir les deux perspectives simultanément - et un seul écran dans les cinématiques ou les moments spéciaux.

Une qualité qu'il emprunte à A Way Out est l'acquisition du jeu, car il suffit à un joueur de faire l'achat (numérique ou physique) et l'autre n'a qu'à télécharger la copie du jeu. Pass ami sur la plateforme/boutique en ligne respective. Aussi, parce que nous sommes dans une période de transition entre les générations, j'étais content de savoir que c'était intergénérationnel. Le seul problème qui n'a pas de sens est de le priver d'être également multiplateforme, mais le choix est même compréhensible lorsque l'on considère des invites et des actions spécifiques - ce qui peut dérouter n'importe qui sur PC, PlayStation ou Xbox.

En plus de la coordination et du temps pour accomplir les tâches nécessaires, la communication entre les joueurs est essentielle. À divers moments, le jeu place des actions complémentaires entre Cody et May. Par exemple, alors que l'un d'eux a un marteau, l'autre a des clous. Dans un autre scénario, chaque personne a un côté d'un aimant, pouvant interagir avec des parties spécifiques de l'environnement, dans le but d'aider la progression de l'ami jusqu'à la fin du niveau.

En plus de la variation complémentaire entre les joueurs, les deux ont également des moments remarquables avec des capacités/pouvoirs uniques. Une grande partie de ce que nous avons dans It Takes Two est tirée directement de dizaines d'autres jeux, créant un gameplay familier (si involontaire). Les boutons colorés en séquence, les leviers qui ne fonctionnent que par paires, l'application de poids sur une balançoire et le glissement entre les voies ferrées en sont quelques exemples. Une bonne distraction entre les niveaux sont les mini-jeux, des jeux compétitifs qui peuvent être découverts dans les sections de l'histoire. Il y a des mini-jeux tels que les échecs, la course de limace, l'arcade, le tir à la corde et le tir à la cible.

En raison de la variable de gameplay, un problème peut être mis à l'ordre du jour. Après tout, It Takes Two est-il incohérent ? Je crois qu'il y a deux manières d'analyser les changements et les innovations du jeu : l'une d'entre elles, bien sûr, est le manque de cohérence du gameplay ; l'autre, celle-ci étant une formule « anti-ennui ».

Dans un jeu en monde ouvert, vous vous ennuierez rarement, car tout le rythme est généralement dicté par vous. Ceux qui aiment explorer la carte le feront en premier, ceux qui préfèrent s'attaquer aux objets de collection en feront une priorité, et ceux qui ne se soucient que de l'histoire du jeu voudront se lancer dans l'histoire dès que possible. Les derniers titres d'aventure, tels que les franchises Uncharted e Tomb Raider, apportent de grandes sections de monde "semi-ouvert", ce qui donne au jeu du souffle pour durer plus longtemps.

Désormais, face à un jeu presque 100% linéaire, à l'exception des sections de mini-jeux et des zones plus vastes pour résoudre des énigmes, It Takes Two prenant une douzaine d'heures à terminer est presque synonyme de preuve d'amitié. Sachant que la plupart des joueurs opteront pour la coopération en ligne, d'autant que la formule de gameplay est innovée pratiquement toutes les 5 minutes, l'abandon a tendance à parler plus fort. Je recommande de réserver deux ou trois jours avec un ami, si vous choisissez de terminer le jeu plus tôt, pour éviter que le changement frénétique de style de jeu n'atteigne le point de saturation.

Visuel et Audio

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Sans exception ni exagération, chaque niveau de It Takes Two a eu au moins 3 moments qui m'ont coupé le souffle. Je mets un accent particulier sur le dernier, le grenier, qui est un régal audiovisuel à part entière. Le jeu change constamment de cartes miniatures, justifiant le mariage (pardonnez le jeu de mots) entre gameplay et visuels pour aboutir à des dizaines de moments innocents et amusants.

Quiconque a regardé les dernières animations Disney comprendra la beauté de ce jeu. Je pense que la comparaison la plus palpable que je puisse faire est avec Toy Story 4 qui, même avec un récit discutable, possède l'animation la plus ultra-réaliste de Pixar à ce jour. Comme on est aussi dans un environnement de jouet pendant la majeure partie du jeu, les surfaces métalliques, en bois ou en plastique de It Takes Two donnent l'impression qu'il suffit d'étirer les mains pour interagir avec ces textures.

L'éclairage est un autre point fort bien mérité, car le faire avec une telle cohérence dans des environnements variés n'est pas une tâche facile. La direction artistique de ce jeu est digne de récompenses. Vous avez le même traitement accordé à une salle d'instruments de musique et à un cirque qui ressemble plus à un rêve d'enfant. Les textures réalistes ne deviennent pas "fatigantes", car chaque palette de couleurs est renouvelée lors de la transition vers une nouvelle section du jeu. L'adaptation des armes et des interactions du standard rouge (Cody) et bleu (May) facilite la tâche de ceux qui ne veulent pas trop réfléchir au personnage qu'ils contrôlent.

Certains thèmes et séquences du jeu, cependant, ont une approche encore plus sombre s'il n'y avait pas les visuels. Il y a un démembrement d'un animal en peluche qui, heureusement, n'est pas pris au sérieux - et le regard porte une énorme responsabilité. La seule partie du jeu où j'ai été détaché de l'immersion était avec la simulation de liquides, plus précisément avec l'un des boss. L'eau semble provenir d'un jeu de la décennie précédente (années 2000), même si c'est dans la série X. Ce qui est étrange, c'est que les fosses à balles parviennent même à ressembler à de la vraie eau, donc le contraste entre les deux est légèrement décevant.

La bande son finit par être complémentaire au look de It Takes Two, sans moments très marquants. Le côté caricatural trouve sa réponse dans les chansons, comme dans une scène de poursuite, par exemple, on entend ce à quoi on est habitué depuis des années – la « formule Tom & Jerry », pour ainsi dire. Epic Moments a une musique cliché et le point culminant de chaque niveau est livré sans en faire trop.

Les effets sonores, en revanche, peuvent augmenter l'immersion dans différents scénarios. La dynamique s'étend aux différents environnements, avec profondeur, réverbération et attention aux moindres détails. La sensation d'appuyer sur des boutons, de glisser sur la glace ou de sauter par-dessus des objets en caoutchouc se traduit par tous les sens (sonore, visuel et tactile), faisant de chaque étape du voyage un moment mémorable.

Il en faut deux sur la génération actuelle de consoles

It Takes Two a deux points forts en matière de console : des graphismes améliorés sur la série X/S et le fait qu'il s'agit d'une génération croisée. Avec des comparaisons avec mon ami joueur, qui avait le jeu sur Xbox One, l'amélioration se fait plus au niveau de l'éclairage et des textures (comme dans d'autres jeux des deux générations).

Le chargement des niveaux est également incroyablement rapide, ne prenant que quelques secondes entre les cinématiques et les transitions. Un autre compliment valable concerne la très faible baisse des images (taux fps), indépendamment de ce qui se passe dans la scène. En tant que commentaires concernant le jeu sur One, cela semble être un problème de console qui a été atténué dans l'actuel.

Conclusion

Exemple de créativité en termes d'ambiance et de gameplay, It Takes Two séduit les gamers en quête de bonne rigolade et de divertissement partagé. Peu importe à quel point votre style de jeu est décontracté ou hardcore, le niveau de difficulté des défis est un obstacle attrayant qui vous incite à découvrir l'issue de la saga Cody et May.

Les 13 heures de jeu sont idéales pour ceux qui peuvent séparer un week-end avec un ami, cependant, les deux autres jeux de Josef Fares étaient plus ciblés et pouvaient être terminés en une seule session de jeu – ce qui nécessite une disponibilité locale ou à distance sur une période plus longue. . Même ainsi, à cause du plaisir, le jeu en vaut la peine.

Il en faut deux est disponible par R $ 199 pour Xbox (Series X/S et One), PlayStation (4 et 5) et PC (via Origin ou Steam).

Alors, qu'avez-vous pensé de It Takes Two? Avec qui aimeriez-vous le plus jouer ? Dites-le nous dans les commentaires ci-dessous !