Sundar Pichai, lors d'une réunion cette semaine avec des employés du siège de l'entreprise à Mountain View, en Californie, a déclaré que Google n'était « toujours pas sur le point de lancer son moteur de recherche en Chine », même si l'entreprise est en train de concevoir quelque chose destiné au pays.
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"Beaucoup d'entre nous pensent que le [projet] Dragonfly constitue une menace pour la liberté d'expression et la dissidence politique mondiale, violant nos principes liés à l'intelligence artificielle", ont écrit à l'époque deux employés de Google qui ont publié le manifeste par e-mail.
Il est à noter qu'il s'agit de la deuxième manifestation initiée par des salariés contre des projets Google en quelques mois. Plus tôt cette année, le sujet était le projet Maven que Google développait avec le gouvernement américain, qui a même conduit plusieurs employés à démissionner. Le nouveau mouvement a fini par recueillir plus d'un millier de signatures sur une lettre ouverte.
À travers le document, les responsables demandent à Google d'être plus transparent et de créer un processus d'examen éthique pour Dragonfly. Google a quitté la Chine il y a huit ans pour ne pas être d'accord avec le gouvernement du pays concernant la censure de sa technologie. Maintenant, cependant, il essaie de revenir sur le marché chinois d'une autre manière.
Voyons ce que l'avenir réserve à l'entreprise, car la Chine ne devrait pas faire de compromis sur ses décisions.
